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La liste des conseils de courses de Noël de Préférence Rhum!
Faire plaisir à un proche, amateur de rhum, n’est pas toujours une tâche facile. Nous allons donc tenter de vous guider pour faire plaisir, et il y en aura pour tous les budgets !
En même temps, cela nous permettra de faire un petit récapitulatif des sorties marquantes, pour nous, de cette année. En route pour les courses de Noël avec le meilleur de 2021.

Les rhums blancs

Encore une grosse année pour les rhums blancs agricoles, avec de belles sorties, surtout en bio d’ailleurs. On conseillera donc, pour les amateurs avertis :

  • Le Père-Labat 52% bio, autour des 60€
  • La Grande Savane bio – Bologne à 61,2%, autour de 55€
  • La canne Genou cassé – Bielle à 59%, autour de 35€ pour 50cl
  • Le Zenga de Montebello à 60%, autour des 50€
  • Le classique 52,5 bio de Neisson, autour des 50€

Chacun aura remarqué la très belle année des rhumiers Guadeloupéens sur ce segment des rhums blancs « premiums ». Ces cinq rhums sont vraiment des coups de cœur de l’année.
Voyons voir si la tendance est la même en rhum vieux.

Les rhums vieux à moins de 100€

Votre beau-frère vous demande une boisson spiritueuse à base de rhum pour Noël ? Si vous l’appréciez, n’hésitez pas à plutôt choisir un rhum vieux assez accessible. On ira donc peut-être chercher, par ordre d’accessibilité gustative :

  • Le nouveau Triple Millésimes de Trois Rivières (2001-2005-2011), autour de 65€, agréable et très finement boisé.
  • Le VSOP port cask finish de HSE – à moins de 60€. Un rhum bien fait, au juste prix et pas difficile à boire.
  • Un peu moins facile, mais à un prix défiant toute concurrence, le Trinidad de la maison du rhum, à 55%, autour de 66€ est un rhum concentré et plaisant.
  • Retour en Martinique avec le 2003 de Saint James, brut de fût à 56,3%, qui s’en tire vraiment très bien, le tout pour moins de 100€.
  • On part pour Sainte-Lucie, avec le Chairman’s du 1802, un 8 ans très bien fait, à 95€.
  • On monte dans les degrés avec le Nicaragua de Ricci (Dantes de son petit nom), un brut de fût à 62%, autour de 82€, dont nous parlons ici.

On notera ici la belle diversité des sorties de cette année, qui illustre bien la richesse du rhum.

Les rhums vieux à plus de 100€

On rentre dans le vif du sujet, puisqu’un cadeau à plus de 100€ devra être bien choisi, car l’investissement est assez important. Nous avons choisi, encore une fois, de classer les rhums en commençant par les plus accessibles.

  • Le batch 2 de la cuvée Art Déco de Bally était l’un de nos coups de cœur du Whisky Live (et même après d’ailleurs). Un rhum complexe, dans la belle bouteille pyramide de la marque, à 43,5% et à 140€.
  • Un nouveau grand classique de chez Bielle, avec le millésime 2014 de la série des bruts de fût. Une valeur sûre.
  • On revient chez Bally avec le brut de fût 2006, qui vient brillamment prendre la suite des fameux 1998-1999-2000. 57,5% de douceur boisée, un bel exploit du côté de Sainte-Marie. Dépêchez-vous, les stocks seront bientôt finis. Prix : 180€
  • On repart à Trinidad, avec la sélection d’Excellence Rhum, l’une des claques de l’année pour nous. Du fruit, de la torréfaction et une finale plus que savoureuse… A saisir aussi avant que les stocks soient épuisés. 165€

Une sélection plus réduite ici, car la plupart de nos rhums favoris de l’année ont vite été épuisés. Néanmoins, ces quatre rhums devraient ravir, à coup (presque) sûr, vos proches les plus exigeants.

Les accessoires

Le destinataire du cadeau a déjà trop de bouteilles, mais vous voulez quand même lui faire plaisir ? Alors voici une petite sélection d’accessoires qui plairont.

  • Le verre à dégustation Bhlas, le meilleur verre pour atteindre facilement les sommets sur Instagram.
  • Les verres ambient de Chef & Sommelier seront parfaits également pour déguster sereinement.
  • Pour les amoureux de la lecture, on conseillera le livre de Christine Lambert et Laurent Cuvier : le Guide Hachette des rhums.
  • Ou le livre de Christian de Montaguère et Jerry Gitany, un Rhum averti en vaut deux !
  • Enfin, pourquoi ne pas acheter un fût de vieillissement ? Des fûts sont disponibles sur les sites de vente en ligne, ou directement auprès des fabricants (Navarre par exemple).

 

Il y a de quoi faire avec cette liste de Noël, qui vous aidera, nous l’espérons, à trouver le cadeau idéal pour faire plaisir !

9 Comments

  • Cyril dit :

    Bonsoir,
    Merci pr cet article intéressant… J’aimerais m’arrêter sur le dernier paragraphe, celui des accessoires et notamment des verres. J’en profite pr mettre un lien sur un test que je trouve intéressant ; le test concerne l’influence du verre sur la perception des whiskys et pas les rhums, mais j’imagine que ce phénomène, qui concerne les whiskys, le vin et autres liquide -sauf l’eau, encore que… 😉 concerne également le domaine du rhum…
    https://www.whiskymag.fr/article/un-banc-dessai-des-verres-a-whisky/
    Et donc, tt ceci pr en venir à : « ne serait-il pas (vraiment!) intéressant de faire un test similaire avec 2-3 rhums différents (un agricole, un mélasse, en brut de fut, un autre aux env de 45%) ds 4 à 6 verres et voir ce que cela donne ??? ». Non ??? Quitte à mettre à contribution d’autre fans de rhum (amis des amis du rhum, Blog à Roger, etc….).
    Et je rajouterais, ne serait-il pas intéressant, ds vos dégustations, de préciser le type de verre utilisé ?

    Perso, j’utilise ce style :
    https://www.lacompagniedurhum.com/verrerie-verres-a-rhum-vieux-arome-29cl-x-6-verrerie.html
    Mais j’avoue me poser la question de savoir s’il ne serait pas judicieux d’investir ds autre chose…mais quoi ?? Et c’est là qu’un article de votre part serait intéressant 🙂 Non ????
    yapluka 🙂

    Et vs, qu’utilisez vs comme verre ?

    Merci….et à bientôt 😉

    Cyril

    • RomainJZ dit :

      Bonjour Cyril et merci pour votre question précise et argumentée.

      Nous avons déjà abordé le sujet du choix des verres dans l’article suivant : https://preference-rhum.fr/guide-amateur-eclaire/ Il développe également de nombreux points d’une dégustation réussie qui ne se limite pas au choix du verre.

      Le verre reste une part très importante de la dégustation. J’utilise personnellement trois types de verres pour mes dégustations : un tulipe classique comme ceux que l’on peut voir sur la photo qui illustre l’article sur les salons de 2021 https://preference-rhum.fr/les-salons-2021/ ; un copita classique utilisé lors du dernier whisky live, et enfin une version tulipe un peu plus large de chez chef et sommelier.
      Une des exigences à laquelle nous essayons de nous tenir en tant que « dégustateur » est d’avoir des conditions de dégustation les plus similaires possible. Rien de pire que de passer à coté d’un rhum parce que nous ne lui accordons pas le temps nécessaire, que ce soit en terme d’aération, de dégustation, en le buvant dans un verre à moutarde, ou tout simplement en ayant l’esprit ailleurs. Il serait tout aussi trompeur de déguster avec un verre trop flatteur qui ferait d’un rhum à cocktail une bombe aromatique… Il m’arrive d’ailleurs à titre personnel de renoncer à une dégustation parce que je trouve tous les rhums que je bois fermés, je reprends la dégustation le lendemain dans un meilleur état d’esprit.

      Pour ajouter une donnée à la problématique que vous soulevez, nous sommes 4 à participer à la rédaction du site, chacun ayant ses heures de dégustations préférées, ses rituels et ses habitudes, mais aussi ses préférences en terme de rhum. Nous évoquons d’ailleurs la difficulté de la notation et d’une dégustation qui se voudrait « objective » dans l’article suivant : https://preference-rhum.fr/la-notation-preference-rhum/
      Nous pourrions développer un peu le « profil » de chacun des dégustateurs, en incluant les verres, afin de vous permettre de remettre chacune des dégustations dans son contexte.

      Pour en revenir à la deuxième partie de la question avec une proposition de dégustation croisée avec un même rhum dans différents verres, même si je comprends la démarche puisque on peut avoir l’impression que la quantité de rhum dans le verre et le choix du verre sont les deux seuls éléments objectifs sur lesquels on peut faire varier la dégustation, je trouve que cette impression est trompeuse. Le temps d’aération sera par exemple selon moi un facteur bien plus important et certaines de nos dégustations évoquent ce temps avec l’évolution du nez et son ouverture progressive. Le verre influera sur le temps d’ouverture et dépend donc de votre rituel et du temps que vous consacrez à une dégustation. La température de la pièce, l’humeur, la fatigue, la température du rhum, le rhum que vous avez bu avant la dégustation ou ce que vous avez mangé…. Tous ces facteurs ont et auront une influence sur la dégustation. Tenter de les contrôler tous pour avoir une dégustation la plus objective possible est selon moi illusoire, même si je comprends la démarche.

      Chacun ayant comme nous l’avons évoqué son rituel, nous encourageons plutôt les lecteurs à utiliser le même type de verre et à déguster leurs rhums préférés dans de bonnes conditions. Idem quand vous partagez des rhums entre amis servez impérativement les rhums que vous partagez dans le même type de verre pour éviter qu’un de vos convive ai un nez flatteur et l’autre un nez fermé.

      Les autres membres de préférence-rhum indiqueront peut-être à la suite de cette réponse les verres qu’ils utilisent et pourront ainsi alimenter le débat. Je ne suis pas persuadé de mon coté que le sujet mérite un article à part entière, même si nous avons débattu entre nous après lecture des articles dont vous transmettez les liens.

      En espérant avoir répondu à votre question, je vous souhaite d’excellentes dégustations Cyril!

  • Cyril dit :

    En complément, les qualités attribuées à ce verre (met en valeur les caractéristiques aromatiques et minimise la puissance de l’alcool, confirmé ds l’article relatif au test « Le Vinum assemble finement toutes les pièces du puzzle, garant d’une belle complexité (les fruits tropicaux légèrement ranciotés du Glenlivet s’y expriment en beauté), et en adoucissant la perception du whisky le rend plus gourmand. Sans doute celui qui « améliore » le plus le liquide : il ravira ceux qui recherchent la subtilité et déconcertera les pyromanes qui cherchent la douce brûlure. ») :

    https://www.whisky.fr/riedel-bar-single-malt-vinum-coffret-2-verres.html

    s’appliquent-elles aux rhums ?

    Et aussi (ben oui, tant qu’on y est…. 😉 ), car apparemment cela a son importance, la quantité optimale de rhum versé ds les différents verres….

    Merci pr votre retour 🙂

  • Cyril dit :

    Super !

    Merci bcp pour cette réponse détaillée et argumentée, et donc du tps consacré à 😉

    Bon, en fait, le but, avec ma question sur le choix du type de verre, est cette volonté d’essayer de mettre le maximum d’éléments favorables à la dégustation parfaite 🙂

    Et, le verre étant, apparemment, un élément non négligeable de l’alchimie, je trouve dommage de perdre une part de la qualité d’un rhum, juste à cause de cela….

    Par ailleurs, j’espère que nos échanges, également, feront prendre conscience à ceux qui ns lisent (et qui seraient passer à côté de cela jusqu’à présent) de ce « détail » à ne pas négliger 🙂

    En ts les cas ,merci encore pr la réponse 🙂

    Et bonnes fêtes de fin d’année 🙂

    • RomainJZ dit :

      Merci Cyril,
      Je suis ravi que ma réponse ai pu vous éclairer. Le verre est pour beaucoup d’amateurs une part importante de leur rituel de dégustation et a donc une part non négligeable dans le plaisir qu’ils prennent à déguster.

      Si je peux me permettre de développer un peu en fonction des nouveaux éléments que vous apportez au débat, je me permettrais deux remarques. Premièrement la dégustation parfaite n’existe pas, et même si elle existait votre dégustation parfaite ne serait pas ma dégustation parfaite. Mais ce n’est pas une raison pour renoncer à la recherche.
      D’autre part si vous employez le mot apparemment » pour évoquer le rôle du verre, est-ce parce que vous n’êtes pas certain de son rôle et de son importance?
      Nous éditons des guides de dégustation avec le fruit de notre expérience que nous tentons de partager du mieux possible, mais nous ne sommes pas des connards dogmatiques et arrogants. Ce qui peut avoir de l’importance pour nous peut en avoir beaucoup moins pour certaines autres personnes et nous nous gardons bien de juger le plaisir pris par un amateur à déguster son rhum favori. C’est ce qui rend la dégustation si vaste et qui rend cette aventure et ce partage vraiment captivant.
      J’ai envie de vous encourager à essayer. Comparez vous même le nez dans votre verre à rhum favori et dans un verre à eau, voyez avec lequel vous aurez le plus de facilité à saisir les arômes avant qu’ils ne s’échappent, avec quel verre l’alcool vous agresse le plus… Ce n’est pas parce que le tulipe convient à mes dégustations qu’il conviendra à tout le monde! Inutile de verser la moitié de la bouteille quelques centilitres dans chacun des verres vous permettront de comparer aisément.
      Petit à petit au fur et à mesure de vos dégustations vous affinerez votre rituel et vous vous approchez de la dégustation parfaite.

      Pour approfondir encore le rapport aux verres, je trouve personnellement qu’ils influent sur la qualité de l’aération et la concentration des arômes, ce qui influe surtout sur la première étape de la dégustation : le premier nez. (avant absorption d’alcool) En effet, j’ai tendance à trouver qu’une fois une quantité infime d’alcool passée sur le palais les différences de nez en fonction des verres s’estompent, les arômes se trouvant hors palais et à l’intérieur du palais se complétant mieux.
      Pour moi un verre ne change ni la bouche ni la finale d’une dégustation de spiritueux et c’est sans doute la raison pour laquelle j’y accorde une certaine importance sans verser dans l’excès.

      Enfin petit plaisir coupable que je tiens du whisky j’aime beaucoup sentir le verre sec le lendemain de la dégustation. Les arômes y sont particulièrement concentré puisque la dernière goutte d’alcool à séché dans le verre en concentrant quelques arômes.

      J’espère également que cet échange aura pu amuser ou intéresser certaines personnes.

      Je vous souhaite également de très belles fêtes de fin d’année.

      Romain JZ

  • Cyril dit :

    On est d’accord, la perfection, difficile à atteindre, c’est pr cela que j’employais le terme « essayer » juste avt « dégustation parfaite » ;-).

    Pr l’emploi du terme ‘apparemment », je confirme que je n’avais pas conscience que cela soit susceptible d’influer à ce point.

    J’ai commencé les « vrais » rhums avec la création du blog de cyril (l’autre, pas moi, qui m’avait d’ailleurs laissé, à l’époque -j’ai l’impression d’être tt vieux qd j’utilise cette expression!-, la majuscule, pr ne pas se confondre sur son blog 😉 ). Depuis, je lis moult (encore un terme de vieux ça, décidément…) blogs (homme à la poussette, whorhumtheworld, fatrumpirate, amis des amis du rhum, le vôtre, etc.) et cet aspect des choses est très peu (voire pas du tt) mis en avt. Même si vs donnez une référence à un de vos articles, je n’ai nulle part vu que le sujet soit traité + que ça.
    Là, je commence à en prendre conscience. Et du coup, bien sûr que j’ai envie de tester cela « de vive palais » ! ;-). D’où ma demande de base à ce que vs fassiez un comparatif, justement ! Histoire de risquer de me tromper le moins possible ds le choix du verre, puisque, apparemment, certains sont « tt pourri » ;-).

    A propos de « humer le verre le lendemain », tt le monde ne fait pas ça ?????? 😉

    Pr finir, une fois ce « pb » résolu, je n’aurai plus qu’à m’atteler à la recherche d’un bon verre à cognac 😉
    (et oui, j’ai eu le « malheur », il y a peu, de tremper mes lèvres ds ce breuvage…)

    A bientôt 😉

    • RomainJZ dit :

      Rebonjour Cyril,

      Selon moi, puisqu’il existe plusieurs rituels de dégustation et qu’aucun d’entre eux n’est « objectivement » meilleur que l’autre, conseiller un verre plutôt qu’un autre, particulièrement en se voulant objectif, est illusoire.
      J’ai lu l’article de whisky mag avec intérêt mais les whisky évoqués ne sont pas mes whiskys de tous les jours. Avoir le meilleur verre possible pour mettre en valeur un Glenvilet que je n’ai pas dans ma cave me semble un peu stupide. D’autre part j’aurais beau déguster avec les verres évoqués par l’auteur, je sentirais tout de même le whisky ou le rhum avec mon nez et les gouterais avec mon palais.
      S’il peut être intéressant de profiter de l’expérience de certains grands connaisseurs, appliquer leurs conseils sans chercher à les confronter à la réalité de notre palais me semble une perte de temps.
      Quant à revenir sur un article de comparaison comme celui de whisky-mag, nous pourrions éventuellement parler des forces de chaque verre, mais nous ne nous sentirions pas la légitimité pour dire aux gens dans quoi ils doivent boire leurs rhums favoris. Entre nous 4 je ne sais même pas si nous serions d’accord sur un type de verre.

      Ce que nous pourrions faire éventuellement lors de notre prochaine dégustation collective c’est nous chauffer le palais avec un rhum servi dans 4 verres différents pour comparer les nez (une fois encore en bouche et en finale, il n’y a aucun impact) Si le sujet mérite un article nous nous ferons un plaisir de le publier.

      N’hésitez pas à nous tenir au courant des fruits de votre recherche et de la comparaison que vous ferez de votre coté.

      Bonne quête Cyril!

    • Simon dit :

      Je vais moi aussi te répondre Cyril, mais je vais d’abord te remercier pour tes messages 🙂
      Je pense personnellement, en tout cas à l’instant T, que la question du verre n’est importante que dans un cadre très professionnel de dégustation.
      Pour 99% des amateurs, un verre « sérieux » type Ambient de Chef et Sommelier, fera plus que largement l’affaire.
      Enfin, je ne suis pas certain qu’il faille à tout prix trop intellectualiser la dégustation.

      A bientôt,

  • Cyril dit :

    Merci pr vos réponses 😉

    Toujours intéressant d’échanger, confronter, argumenter 😉

    A bientôt 😉

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